Je suis un interné ou un proche

Foire aux questions

Le groupe des proches en internement de Similes a formulé diverses questions en lien avec l’internement.
Les réponses ont été élaborées en concertation avec les coordinations TSI et CSEI, les Chambres de Protection Sociale, Ministères Publics, la DGEPI et la direction des Maisons de Justice francophones.

Les dispositifs d’accompagnement généralistes en santé mentale

  • Similes : Familles et amis de personnes atteintes de troubles psychiques
  • Psytoyens : Concertation des usagers en santé mentale
  • Avocats.be

La loi relative à l’internement

Vous trouverez, dans cette brochure, une explication de la loi relative à l’internement.

Médiante – Concertation auteur / victime

Service agréé par la Fédération Wallonie Bruxelles en tant que partenaire des Maisons de justice pour la mission ‘Aide à la communication entre justiciables’ Cette mission ouvre un espace de dialogue et de concertation entre auteurs et victimes d’infraction dans une perspective de justice réparatrice (Mise en œuvre des articles 553-554 du code d’instruction criminelle, relatifs à la médiation dans le champ pénal.).

Cela permet à la victime d’obtenir des réponses à des questions auxquelles la procédure ne peut répondre, de s’exprimer sur son vécu, de gérer plus sereinement la perspective de la libération conditionnelle ou de libération à l’essai… Conjointement, cela permet à l’auteur de répondre de manière plus adéquate à ses propres besoins de réparation, de responsabilisation et de réinsertion. Cette mise en communication n’implique pas nécessairement une rencontre en face à face entre les parties.

Cette démarche est possible pour tous types de faits, à tous les stades de la procédure pénale et à la demande directe des parties (auteurs, victimes, proches d’auteurs et de victimes). Elle est donc également accessible aux auteurs internés. Dans ces cas, elle est mise en œuvre en étroite collaboration avec l’équipe thérapeutique de l’institution concernée (dispositifs de soins sécurisés, annexes psychiatriques).

L’entrée en vigueur de la loi du 5 mai 2014, en ce qu’elle offre une place plus importante aux victimes, a renforcé l’utilité de ce dialogue réparateur. La loi prévoit notamment qu’elles puissent être entendues et informées sur les modalités d’exécution de l’internement par le canal des services d’accueil des victimes des maisons de justice. Il est important que ce droit puisse également s’inscrire dans un espace de concertation qui réduit le risque d’une polarisation des positions dommageable pour les deux parties. Cette concertation est particulièrement bénéfique lorsqu’il s’agit de convenir d’un périmètre de sécurisation, de gérer la crainte d’une rencontre fortuite ou de tout autre engagement personnalisé porteur d’apaisement.